Patrimoine arboré

Le gestion du patrimoine arboré se concrétise généralement par une série d'étapes successives:

  • L'inventaire: constitue généralement la première étape de notre travail. Cela consiste à répertorier et encoder l'ensemble des éléments à gérer, qu'il s'agisse d'arbre ou plus largement d'espaces verts.  Cet inventaire s'accompagne d'un descriptif permettant de caractériser les éléments existants: identification de l'essence, mesures dendrométriques, ... La localisation de chaque arbre à l'aide d'un GPS de précision, couplé à la numérotation physique des arbres, permet de compléter l'inventaire et éviter les erreurs et confusions futures.
  • Pour le diagnostic de dangerosité ou de quantification du risque associé aux arbres nous utilisons la méthode QTRA1 (quantified tree risk assessment). Cette méthodologie permet d’évaluer le risque que représente un arbre vis-à-vis de cibles potentielles en fonction de : 1) la cible, 2) le potentiel d’impact, 3) la probabilité d’échec de l’arbre ou partie de l’arbre.

logo

  • Le diagnostic phytosanitaire et mécanique d’arbre consiste à évaluer l’état de santé de l’arbre. Ce bilan est établi sur 3 critères : l’état physiologique, l’état sanitaire et l’état mécanique de l’arbre.Pour cela, nous ferons notamment références à certaines méthodologies de diagnostic sanitaire et mécanique, basées sur des méthodes modernes et reconnues : DIA (Diagnostic Intégré de l’Arbre) de William Moore et VTA (Analyse visuelle de l’arbre) du prof. Mattheck. Les échelles utilisées dans la méthode DIA sont notamment annexées à la Norme Française (depuis 2003) pour le diagnostic des arbres utilisés sur les parcours acrobatiques. S.I.A. (Static Integration Assessment = Evaluation statique intégrée), mise au point par le Dr. Ing. Lothar WESSOLY de l’institut de diagnostic des arbres de STUTTGART.
wooden-bridge-986345_1920

Ces différentes méthodologies associées permettent de délivrer un diagnostic phytosanitaire et mécanique fiable. Lors des missions de terrain, les données observées et mesurées sont encodées et constituent une base de donnée récupérable par le client et réutilisable pour le suivi de gestion de l’arbre.

L'interprétation de la visite et mesures se base sur des formations spécialisées, les nombreuses publications et auteurs de références, ainsi que sur notre expérience forte de la gestion de plusieurs milliers d’arbres.

Diverses mesures ou investigations complémentaires peuvent être entreprises pour compléter ou affiner notre diagnostic lorsque nécessaire, notamment :

Le résistographe

Le tomographe à ondes sonores

Le test de traction

  •  Plan de gestion et recommandationsL’ensemble des diagnostics permettent d’aboutir à des recommandations et un plan de gestion cohérent d’un ensemble d’arbre étudié sur le court, moyen et long terme. Ces données permettent de retracer l’historique d’un arbre ou groupe d’arbre et d’assurer la cohérence d’interventions entre gestionnaires et différents intervenants de l’arbre.
  • Cartographie :La cartographie d’un patrimoine arboré apporte quantité d’informations utiles et permet de visualiser très rapidement une situation. Depuis la base de donnée établie lors des phases d’inventaire et de diagnostic, nous pouvons produire des cartes thématiques qui permettent, par exemple, de situer les arbres désignés à l’abattage ou encore, les arbres d’avenir. Les possibilités de productions de cartes thématiques sont très étendues et cela, sur fond cartographique libre de choix (orthophotoplans, plans cadastraux, IGN,…). Imprimées au format A0 ou projetées lors de réunions, ces cartes servent de base pour la communication au public ou encore comme information technique auprès de divers intervenants de l’arbre.

 

  • Conseils: 

A côté de ces missions, nous intervenons également en tant que conseil auprès de nos clients sur différentes thématiques propres aux arbres.(photos à placer ici ou ailleurs… ?:

  • Protection des arbres avant travaux. Nous assurons la mise en place et le suivi de mesures conservatoires qui garantissent la pérennité du patrimoine ainsi protégé. Par exemple, lors de l’extension d’une habitation, la construction d’une nouvelle voirie ou le réaménagement d’un espace piéton arboré.
  • Choix d’une essence: il est nécessaire de raisonner la plantation en fonction de l’usage futur du site, de l’espace dédié à l’arbre, tant aérien que souterrain. Sous la maxime « la bonne plante au bon endroit » se cache un principe élémentaire permettant d’éviter bien des ennuis pour les décennies suivant la plantation.
  • La qualité du sol : trop souvent oublié, la qualité et le volume de terre exploitable par un arbre est une donnée primordiale. Passer outre ce point capital compromet sérieusement tout projet.
branches-238379_1920

 

Notez que ces notions sont également abordées dans les formations que nous proposons régulièrement.